Andry Rajoelina pose ses règles du jeu
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A quelques heures de la décision du GIC, ce jour, Andry Rajoelina a convoqué la presse (hier), sa première conférence depuis son retour de Paris. Avant que les résolutions ne tombent, le président de la HAT a tenu a poser les règles du jeu : Il est prêt à retourner à la table des négociations à la condition que des élections de l'assemblée constituante ( dont le but est de voter la future constitution au sein de l'assemblée et donc sans référendum ) se tiennent au moi de mai. Si cette condition est acceptée, il promet d'étudier les termes à négocier. Lors de cette conférence il a par ailleurs affirmé que le régime n'avait pas peur des sanctions individuelles. Bref, Andry Rajoelina a voulu prendre les devants ce qui indique que les décisions qui seraient prises par la communauté internationale ne changeraient sans doute pas son plan de route. Le problème, parce que ce n'est pas aussi simple, est que l'élection d'une assemblée constituante ne fait pas l'unanimité non plus au sein des formations politiques sans même parler des trois mouvances. Pourquoi une élection plutot qu'un referendum par exemple ? Pourquoi une législative plutot qu'une présidentielle ? Et qu'est ce qui justifie le choix d'une élection d'une assemblée constituante ? Voila des questions auxquelles il lui faudra répondre si il veut un consensus autour des élections en mai. S'il n'y a pas de consensus, la contestation s'amplifiera à la fois chez les 3 mouvances mais aussi au sein même de la HAT. Des voix dissonnantes se sont déjà fait entendre et d'autres pourraient encore sortir en fonction de qui ressortira de la réunion du GIC. Wait and see...encore !
A quelques heures de la décision du GIC, ce jour, Andry Rajoelina a convoqué la presse (hier), sa première conférence depuis son retour de Paris. Avant que les résolutions ne tombent, le président de la HAT a tenu a poser les règles du jeu : Il est prêt à retourner à la table des négociations à la condition que des élections de l'assemblée constituante ( dont le but est de voter la future constitution au sein de l'assemblée et donc sans référendum ) se tiennent au moi de mai. Si cette condition est acceptée, il promet d'étudier les termes à négocier. Lors de cette conférence il a par ailleurs affirmé que le régime n'avait pas peur des sanctions individuelles. Bref, Andry Rajoelina a voulu prendre les devants ce qui indique que les décisions qui seraient prises par la communauté internationale ne changeraient sans doute pas son plan de route. Le problème, parce que ce n'est pas aussi simple, est que l'élection d'une assemblée constituante ne fait pas l'unanimité non plus au sein des formations politiques sans même parler des trois mouvances. Pourquoi une élection plutot qu'un referendum par exemple ? Pourquoi une législative plutot qu'une présidentielle ? Et qu'est ce qui justifie le choix d'une élection d'une assemblée constituante ? Voila des questions auxquelles il lui faudra répondre si il veut un consensus autour des élections en mai. S'il n'y a pas de consensus, la contestation s'amplifiera à la fois chez les 3 mouvances mais aussi au sein même de la HAT. Des voix dissonnantes se sont déjà fait entendre et d'autres pourraient encore sortir en fonction de qui ressortira de la réunion du GIC. Wait and see...encore !